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L'industrie pharmaceutique en Europe se situe dans un climat où la concurrence s'accroît sous l'effet conjugué de la tendance internationale et de la construction de l'Europe, et où la concentration des productions, voire des centres de décisions, est prévisible. Elle fait face à une situation où les géants américains ont (au cours des cinq dernières années) recentré leur portefeuille d'activité sur leur métier de base et où les entreprises japonaises commencent à affronter la concurrence par des accords de coopération multiple et de joint-venture avec les principaux acteurs sur le plan mondial.

Dans un contexte où la concurrence internationale est puissante, l'industrie pharmaceutique en France est donc soumise à plusieurs contraintes : mondialisation des ventes, spécification d'un nombre limité de classes thérapeutiques.

Ces différents facteurs augmentent le besoin en personnel qualifié et nécessitent une politique volontariste de formation professionnelle.

La place de l'industrie pharmaceutique française dans le monde :

• Le marché français ne représente que 5,8 % du marché mondial.

• En 2002, Aventis et Sanofi-Synthelabo sont les seuls groupes pharmaceutiques d'origine française dans les vingt premiers mondiaux.

• 10 % des entreprises pharmaceutiques dans le monde sont d'origine française.

• La rentabilité de l'industrie pharmaceutique française est inférieure à celle des américains ou des britanniques.

• L'industrie pharmaceutique française serait moins novatrice que par le passé.

• La croissance du chiffres d'affaires France de l'industrie pharmaceutique s'est fortement ralentie depuis la fin des années 80 : supérieure à 10 % avant 1990, elle est aujourd'hui de 2 à 3 % par an.

• Les exportations augmentent à un rythme supérieur aux importations.

• L'effort en recherche et investissement de l'industrie est soutenu, cependant cet effort reste modeste en comparaison aux USA et aux Royaume Uni.

• L'industrie a connu et connaît encore un grand mouvement de concentration.

• Les prix du marché français sont inférieurs à ceux d'autres pays européens, mais l'écart tend à se réduire.

En 1998, 90 100 personnes travaillaient dans les entreprises pharmaceutiques dont 75 400 pour l'activité des spécialités pharmaceutiques à usage humain à l'exclusion des centres de recherche juridiquement distinct des entreprises de production.

Source IJP réalisation ANEPF

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Une formation pour l'industrie à part : le DES PIBM